Pourquoi associer randonnée et jeûne ?
Une alliance puissante pour nettoyer, revitaliser… et se reconnecter
Au premier abord, cela peut sembler contre-intuitif : marcher plusieurs heures par jour alors qu’on ne mange pas ? Pourtant, l’association du jeûne et de la randonnée est loin d’être un défi ou une performance physique. Bien encadrée, elle forme au contraire une alliance précieuse et naturelle, qui potentialise les bienfaits du jeûne et en adoucit les effets.
Chez KelʼJeûne, la marche quotidienne est l’un des piliers de nos séjours. Nous ne la voyons pas comme une activité sportive imposée, mais comme un accompagnement du corps et de l’esprit tout au long du processus de jeûne.

Le mouvement doux qui soutient l’élimination
Pendant le jeûne, le corps se met à puiser dans ses propres réserves et à éliminer ce qui l’encombre. Ce phénomène d’autolyse (nettoyage cellulaire) est un processus naturel, mais il peut être ralenti ou mal vécu si le corps est trop immobile. C’est là qu’intervient la randonnée.
Marcher 2 à 3 heures par jour en pleine nature, à un rythme tranquille, stimule en douceur les émonctoires – ces organes qui éliminent les déchets : foie, reins, intestins, peau, poumons.
Trois organes en particulier sont activés par la marche :
Les poumons
Grâce à l’effort physique doux, la respiration devient plus profonde, plus ample. Cela améliore l’oxygénation cellulaire et facilite l’évacuation des déchets volatils (CO₂ notamment). Résultat : le corps brûle plus efficacement les graisses… sans forcer.

Les intestins
Même à jeun, les intestins ne s’arrêtent pas de bouger. Chaque pas agit comme un massage naturel du système digestif. Le diaphragme et les abdominaux se mobilisent, favorisant un nettoyage doux et un transit plus fluide — sans effort digestif, mais avec une stimulation interne efficace.

La peau
La transpiration est un formidable canal d’élimination des toxines. Pendant la marche, on transpire… et on boit davantage. Ce réflexe d’hydratation est crucial pendant le jeûne hydrique, car il soutient le travail des reins et évite les maux de tête ou la fatigue excessive.

Et les muscles dans tout ça ?
L’une des craintes les plus répandues au sujet du jeûne est celle de perdre de la masse musculaire. En réalité, le corps est intelligent : il commence par éliminer ce qui est inutile ou encombrant (graisse viscérale, toxines, cellules endommagées), et préserve autant que possible les tissus essentiels.
La marche joue ici un rôle essentiel : elle entretient la masse musculaire tout en sollicitant les muscles de manière douce et régulière.
Les études menées par la clinique Buchinger Wilhelmi montrent même que les muscles des jambes peuvent gagner en performance après une semaine de jeûne accompagné de marche quotidienne !
Le mouvement comme ancrage dans l’expérience
Jeûner peut parfois susciter des remous intérieurs : anciennes habitudes, émotions enfouies, fatigue… La marche devient alors un ancrage corporel. Elle remet dans le présent, ramène au sol, accompagne en douceur les transformations intérieures.
Et puis, il y a ce moment si particulier : celui où, alors qu’on n’a rien mangé depuis plusieurs jours, on se sent plein·e de vie. Légèreté, vitalité, présence…
Cette sensation, beaucoup de jeûneur·ses la connaissent, souvent en pleine nature, après une randonnée sous le soleil ou au milieu des bois.
C’est ce qu’on appelle parfois : le deuxième souffle du jeûne.
En résumé : pourquoi marche + jeûne = synergie
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La marche soutient l’élimination des toxines.
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Elle entretient les muscles et évite la fonte musculaire.
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Elle favorise le sommeil, la digestion et l’humeur.
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Elle ancre l’expérience dans le corps.
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Elle reconnecte à la nature, au vivant, à l’essentiel.
Chez KelʼJeûne, la randonnée fait donc partie intégrante de la cure. Ce n’est pas une activité accessoire, mais un véritable soutien au processus global de régénération.
Nous marchons chaque jour, en petits groupes, à un rythme doux, dans les paysages magnifiques du Morbihan. Parfois en forêt, parfois sur les sentiers côtiers, toujours dans un esprit de respect et de présence.
Un pas après l’autre, le jeûne devient plus qu’une cure : une aventure intérieure.